Cher Pascal,

chers QuidNoviens proches et un peu éloignés par la vie et le temps!

Ces années à vos côtés ont passé à une vitesse !

Permettez-moi quelques comparaisons biologiques, vous comprendrez à quel point votre petite famille est importante pour moi !

A mon arrivée en France j’étais une chenille, quelques années à dévorer les essences d’Occident et une poussée irrésistible vers « l’autre chose » s’est fait sentir. C’est en ce moment précis que je t’ai rencontré, Pascal, avec tes recherches, ta curiosité, tes mots d’esprit et ta passion de transmettre, de partager.

Peu après, le Quid Novi est né.

Votre amitié, les efforts partagés, les salves de rire, l’énergie du chant mise en commun ont accompagné ma « chrysalidasion » ; bref, m’ont aidé à vivre.

A présent, une autre étape s’ouvre. Je ne sais pas ce que précisément elle contiendra —mais c’est certain et vous pouvez ressentir de la fierté d’y avoir grandement contribué— un être hybride, mi-papillon, mi-humain, bien dans sa peau continue de vivre, de créer, de s’ouvrir aux Autres

Nous projetons, avec Michel, de nous installer dans les Pyrénées. J’œuvre pour que le piano domestique nous suive. L’atelier en devenir pourrait servir de salle de répétitions. Le village est riche en gîtes. La petite église (un bijou !) a déjà un passé de concerts.

Hmm… cela ne vous tente pas ? Un stage de chant se terminant par un concert ?

Bon, d’accord, ce n’est pas encore demain.

En attendant ; je regrette de ne pas chanter avec vous ce magnifique programme anglais… de ne pas être présente pendant la fête chez Jacques et Xavier, de ne pas entendre les discours de Gaëlle, ni les blagues d’Olivier, ni les mots d’esprit de Patrice et de Robin, de ne pas chanter à côté de Violaine, d’Anne, d’Élise, de Jimmy, de Martine, de Leila et de Luci (maintenant voisine de SoSo !), de ne pas entendre les salutations encourageantes de Simo, de François-Xavier, d’Eric et de Sonia, de ne pas voir des arrivées discrètes de Pierre et de Rainer, de ne pas entendre les fous rire de Bénédicte, de ne pas revoir Céline, ni Françoise, de ne pas entendre les sop : Christelle, Emmanuelle, Karine, Myriam, Nancy, Stéphanie, Valérie, de ne pas papoter avec Agnès et Christiane, et de ne pas pouvoir prendre note de bonnes paroles du chef Pascal, et de saluer amicalement Christine, Emilien, Philippe et Xavier…

Je vous embrasse tous, à bientôt

Ewa